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Rematérialiser vos contenus grâce au PoD

1 décembre 2013

La dématérialisation est mise à l’honneur, notamment depuis l’arrivée des tablettes et autres dispositifs numériques de lecture. On connait moins bien les différentes solutions de rematérialisation qui se multiplient et se développent que cela soit dans la presse, l’édition ou encore à l’université.

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En effet, en fonction des marchés de l’édition, de nouveaux services de rematérialisation apparaissent : l’impression à la demande, l’impression à l’unité, le “pick & mix”, ou encore le digital-to-print.

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Les rapports publics de la DILA imprimés à la demande

À titre d’exemple, le nouveau service d’impression à la demande de la Direction de l’Information Légale et Administrative (DILA) qui, à partir de son site la Documentation offre l’opportunité d’imprimer à l’unité une sélection d’un millier de rapports publics, consultables jusqu’alors en version téléchargeable.

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Pour la création et la gestion de ce nouveau service, la DILA s’en est remise au groupe Jouve, qui gère la totalité des prestations : hébergement du catalogue de la Bibliothèque des Rapports Publics (BRP), développement d’un portail de commerce électronique sécurisé, la gestion de la plate-forme d’impression à la demande intégrée à la librairie du citoyen en ligne de la DILA (ladocumentationfrancaise.fr), le suivi des commandes (déclenchement, préparation, production, logistique, expédition, paiement en ligne, facturation) et la diffusion des statistiques mensuelles.

Le coût du rapport imprimé à la demande n’est pas très élevé. Par exemple, pour un rapport de 120 pages, imprimé au format A5 et livré sous 5 à 7 jours, le prix sera de 13 euros (hors frais de port).

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Les opportunités pour la DILA sont multiples :

  • proposer un nouveau service à l’internaute en diversifiant les modes d’accès aux documents publics ;
  • dans une deuxième étape, élargir son catalogue d’ouvrages sur des titres non édités à ce jour ou épuisés.
  • proposer une édition sous la forme papier pour des ouvrages à faible potentiel de vente.

D’autres éditeurs français ou étrangers proposent également ce type de service d’impression à la demande qui s’appuie sur les progrès de l’impression numérique et sur une infrastructure IT importante : Hachette Livre en partenariat avec Lightning Source, HarperCollins avec On Demand Books mais aussi des plateformes d’autoédition comme Lulu.com, Createspace, le service d’impression à la demande d’Amazon créé en 2012, Bookelis, Edilivre, Imprimetonlivre, Enviedecrire, Portaildulivre, Jepublie encore l’Allemand BoD (Books On Demand)) qui imprime près de 3 millions de livres chaque année.

Assemblage de la couverture et du corps du texte dans les usines de BoD

Des cours personnalisés et imprimés dans un même ouvrage

Outre ce type de services d’impression à l’unité apparaît un nouveau modèle à mi-chemin entre l’édition numérique et l’impression à la demande, le pick & mix. Ce service consiste à piocher dans une base de données d’un éditeur divers chapitres et à les assembler dans un seul et même ouvrage, en ajoutant des options personnelles et en customisant l’apparence.

L’intérêt pour ce type de service est grandissant notamment dans le domaine universitaire. Sur le modèle du freemium (conception gratuite, et impression payante), les professeurs créent leurs cours à partir des différents ouvrages envoyés par les éditeurs et ont ainsi l’opportunité d’imprimer leurs cours personnalisés à l’attention de leurs étudiants. On citera à titre d’exemple le site américain Sharedbook et, moins loin, les possibilités de co-construction et de POD personnalisés proposés par la solution BEEVIRTUA de la société française BEEBUZZINESS.

Cette solution de pick & mix n’est cependant possible que si le contenu est structuré et intégré dans des bases de données nécessaires à ce type de traitement.

Imprimer et relier un ouvrage en quelques minutes   

Installée pour le moment dans une quinzaine de bibliothèques et d’universités américaines, une nouvelle machine baptisée « Espresso Book Machine (EBM) » fait de plus en plus parler d’elle. Créée par On Demand Book, cette « super imprimante » permet à n’importe qui d’imprimer de « chez lui » sans passer par le circuit classique. Quelques minutes suffisent pour imprimer et relier un ouvrage de 300 pages.

On retrouve cette « super imprimante » entre autres à la bibliothèque d’Alexandrie, à l’université du Nouveau-Mexique, du Missouri, au NYU Bookstore et dernièrement, à l’université de Melbourne. Cette dernière n’est pour l’heure pas très bon marché puisqu’elle coûte plus de 50.000 €.

Les avantages perçus par les nouveaux utilisateurs sont nombreux :

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Des problèmes cependant subsistent encore :

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Toutefois des éditeurs ont déjà commencé à mettre en place des partenariats avec le fabricant de cette Espresso Book Machine. HarperCollins ou encore Pengouin Books donne la possibilité à n’importe quelle librairie d’imprimer à la demande leur catalogue. Ils envoient leurs fichiers dans la base de données de ODB qui compte aujourd’hui plus de 7 millions de références. Le tout est crypté pour assurer une sécurisation maximale. Les libraires disposant d’une telle machine peuvent imprimer chez eux les livres qu’ils souhaitent de ces éditeurs.

L’Espresso Book machine n’est toujours pas distribuée en France.

BIOGRAPHIE

Jouve réalise un service Web-to-Print pour La Documentation française 

Les rapports publics de la DILA, sitôt achetés, sitôt imprimés

Naissance d’un livre 2.0 : visite chez Books On Demand

HarperCollins annonce 5 000 livres en impression à la demande

Penguin s’engage dans l’Impression à la demande avec ODB

From → Accueil YAT

One Comment
  1. Une bon tuto, vraiment bien expliqué ! Merci pour le partage !

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